La procrastination, ou le fait de retarder intentionnellement l'accomplissement d'une tâche prévue malgré les conséquences négatives, affectent 15% à 20% de la population.
Cette dernière engendre des conséquences négatives sur la performance et le bien-être et la majorité des gens qui en souffrent la considèrent comme problématique. Heureusement, Ruurdje Procee, psychologue de l'Université d’Utrechta recensé une liste de facteurs qui peuvent influencer la procrastination.
1 – Les tentations:
Les tentations englobent toute autre activité qui peut être faite à la place de la tâche prévue et qui ne contribue pas à l'atteinte de ses buts.
2 – L'ennui:
Soutenir intentionnellement une activité ennuyeuse quand d’autres alternatives plus intéressantes sont présentes peut être très difficile.
3 – L’organisation :
Les personnes consciencieuses et organisées ont tendance à moins procrastiner.
4 – La frustration:
La frustration empêche de se concentrer sur une tâche, ce qui rend plus susceptible de la remettre à plus tard.
5 – La signification personnelle:
La signification personnelle inclut le plaisir, la passion, le sentiment d'utilité pour les autres ou tout autre sentiment qui prouve que le projet vaut la peine d'être poursuivi.
6 – L'impulsivité:
Les personnes impulsives sont plus susceptibles de procrastiner puisqu’elles d'agissent selon les désirs du moment.
7 – L'échéance:
Plus l'échéance est distante, plus la personne risque de procrastiner.
8 – La structure de la tâche:
Lorsqu’une tâche est difficile à coordonner ou mal structurée, elle engendre la procrastination.
9 – L'estime de soi:
Une faible estime de soi engendre souvent une procrastination.
10 – Les stratégies d'adaptation:
Une bonne stratégie permet de réduire l'aversion de la tâche et d’éviter la procrastination.