On a souvent tendance à confondre le lait croissance et le lait de vache. Grave erreur et c’est l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) qui alerte sur le danger de cette pratique.
Après l’allaitement maternel ce sont les laits infantiles qui doivent prendre le relais. Même si ils sont dérivés de lait de vache, ils subissent des transformations pour correspondre à l’allaitement d’un nourrisson.
Il est donc important d’interdire le lait de vache à tout nourrisson de moins d’un an. En effet, ce lait contient des lactoses qui peuvent être indigestes pour les nourrissons et qui causent des perturbations du système digestif et immunitaire du bébé.
L’Anse s’appuie sur le résultat d’une étude qui a montré que le lait de vache engendre des carences chez les nourrissons. En effet il ne couvre pas les besoins en fer du bébé et peut provoquer une anémie carentielle qui engendre un retard de croissance. Et un retard psychomoteur. L’étude relate également des problèmes plus graves tels que des difficultés de sociabilisation et de communication avec l’entourage.
Outre les problèmes de développement et de croissance, le lait de vache est en général pollué par des substances qui peuvent être dangereuses pour les bébés. Des polluants chimiques, des pesticides, des conservateurs qui se retrouvent dans les laits de vaches à travers l’alimentation animale.
Par ailleurs, certains par convictions idéologiques font le choix d’introduire des laits végétaux à leurs nourrissons, tel que le lait de soja, d’avoine ou d’amandes. Cette alternative est tout autant déconseillée car les carences sont plus marquées et plus graves.