Après avoir découvert que son fils ainé souffrait d'autisme et que son fils cadet avait de très fortes chances d’en souffrir également, Nathalie, une jeune femme québécoise de 31 ans a fait suivre à ses deux enfants un régime alimentaire anti-inflammatoire et a adopté les principes d’une approche biomédicale qui consiste en un changement de diète, mais également en une supplémentation vitaminique.
Dans son livre « Etre et ne plus être autiste », cette dernière se confie pour donner de l'espoir aux parents qui vivent la même situation qu’elle a vécu.qu'on dit irréversible et qui prend de plus en plus d'ampleur à l'échelle planétaire.
« …Après que le ciel me soit tombé sur la tête le 25 août 2011, lorsqu’une psychologue spécialisée en troubles du développement m’a annoncée que mes deux fils étaient atteints d'autisme, ma vie a complètement changé le 7 novembre de cette même année… »
« …Ce soir-là, j’avais tapé les mots guérir et autisme sur mon ordinateur et une liste de liens est apparue. Le premier était le témoignage d'une mère qui affirmait avoir guéri son fils autiste d'une manière qui me semblait absurde : Elle avait supprimé les produits laitiers et le gluten de son alimentation. J'ai également cliqué sur la page de la fédération québécoise de l'autisme qui, sans prendre position, exposait la même théorie. Ma décision était donc prise ! Qu'avais-je à perdre à essayer ? »
« …Il a suffi de 3 jours de ce régime pour que le premier miracle ait lieu : Mon fils ainé nous a, pour la première fois de sa vie, regardé mon mari et moi et nous a souri ! 5 jours plus tard, son ventre a dégonflé et ses problèmes de constipations, qui le faisaient atrocement souffrir depuis des années, ont disparus. Le soir même, il s'est remis à babiller après six mois de silence ».
« …Mon fils cadet se comportait, quant à lui, déjà bien différemment après une seule semaine de ce régime : Des amis sont venus et pour la première fois, il est resté sans hurler ni se boucher les oreilles. Etonnamment, il semblait content d'être là. Il riait aux éclats, entraînant avec lui les enfants de mes amis. Du jamais vu ! ».
« …Le changement de régime était désormais en cours, il fallait penser à la supplémentation vitaminique. Or six semaines après ce dernier, l’impensable s’est produit : Mon fils ainé, qui ne s'exprimait jusque-là que par un mot ou deux, m'a dit : "maman, aujourd'hui, j'ai joué avec mon ami Antoine !" Puis, un premier : "je t'aime maman" ».
« …En mars 2012, tous les dossiers de mes fils ont été fermés, leur développement était parfaitement normal. Un miracle ! »
Bien que Nathalie n'affirme en aucun cas que toutes les personnes atteintes d'autisme ou de troubles envahissants du développement puissent connaître une rémission ou, comme ses fils, une disparition totale des symptômes grâce à cette approche. La jeune femme explique qu’ « Il n’y a rien à perdre, mais tout à gagner à essayer cette approche .
Contacté par la presse canada le Dr Laurent Mottron, psychiatre spécialiste de l'autisme s'explique. « On ne peut pas empêcher les gens de croire à ce qu'ils veulent croire,. La liberté de penser existe, et tout ce qu'on peut faire, c'est expliquer que ce n'est pas vrai. Peut-être que le diagnostic de ces enfants a été fait trop tôt, peut-être qu'ils avaient quelque chose d'autre. Sans compter que les vrais autistes qui ne sont pas atteints d'une déficience intellectuelle se développent et évoluent spontanément. Bref, on ne peut pas émettre des propositions sur les autistes "en général", car tous les cas sont trop différents. »
À propos de la responsabilité de l'éditeur, le Dr Mottron est moins sévère. « Des bêtises, il s'en imprime beaucoup. On publie bien des témoignages de gens qui ont été kidnappés par les extraterrestres, alors... Ce qui me fâche le plus, c'est que l'organisme Autisme Montréal reprenne à son compte de tels propos. Voilà un organisme qui est financé en partie par l'argent public. Je trouve cela scandaleux qu'on fasse écho aux propos de ce livre. Cet organisme est censé aider les parents. »