Suite au décès d’une jeune femme de 32 ans à Poitiers suite aux complications liés à la rougeole, sa mère a affirmé que sa fille avait contracté la maladie au CHU de Poitiers :
"Jessica souffrait d'obésité, elle ne sortait jamais, parce qu'elle n'osait pas. La seule fois où elle est sortie, c'est pour accompagner son père et moi au CHU de Poitiers. Il n'y a que là qu'elle a pu contracter la rougeole !"
Le CHU a affirmé que la jeune femme aurait pu faire partie des personne qui "ont pu contracter la maladie au contact d'un autre patient au CHU de Poitiers lors de l'apparition des premiers cas".
Bien que le CHU prétend avoir mis en place des mesures préventive par le port du masque dans les zones à risque de l’établissement, la mère de la victime le réfute. Elle affirme au contraire que le dispositif préventif était insuffisant : "C'était au moment de l'épidémie de rougeole, il y avait des gens partout qui attendaient pour ça. Ils n'avaient pas encore mis les masques de protection, il n'y avait pas les messages de prévention, ils l'ont fait après. Je l'ai emmenée aux urgences le 1 février, elle était bleue, elle avait 41 °C de fièvre! Ma fille faisait partie de ces enfants qui étaient passés à côté de la vaccination. A cette époque-là on nous disait que ça n'était pas nécessaire."
Défaut d’immunité chez les adultes
Jusqu’à aujourd’hui plus de 269 personnes ont été atteintes par l’épidémie de la rougeole en Nouvelle-Aquitaine. ¼ ont été hospitalisés et 4 sont en réanimation. La plupart n’était pas immunisées car elles n’étaient pas vaccinées.
Les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la vaccination contre le virus même chez les adultes pour limiter la propagation. La rougeole est l’un des 11 vaccins obligatoires pour les enfants depuis le début de l’année 2018.