Une nouvelle recherche a constaté que la lecture d'un roman modifie les connexions internes entre neurones, y imprimant une trace que les techniques d'imagerie cérébrale peuvent aujourd'hui deviner.
Gregory Berns et ses collègues de l'Université d'Atlanta ont demandé à des volontaires de lire un gros roman en répartissant leur lecture sur neuf soirées. Ces derniers ont par la suite été soumis à des examens cérébraux qui permettent d'observer les connexions internes que le cerveau renforce au cours de cette période.
Les scientifiques ont pu confirmer que la lecture de fictions littéraires renforce d'une part la puissance de traitement du langage, mais aussi les sensations tactiles et les simulations motrices internes de notre cerveau.
Cela veut dire que lorsque vous lisez un livre, vous entrez dans la peau des personnages et ressentez tout un monde tactile, virtuel et moteur, dans lequel vous vous déplacez et éprouvez des sensations certes fictives, mais incarnées par vos modèles internes de réalité.