Un professeur en neuro-économie à l’Université d’Emory à Atlanta (États-Unis), s’est lancé le défi d’analyser et de comprendre les émotions du chien à travers l’analyse de son cerveau, à l’aide d’un scanner. L’expérience a pu aboutir au bout de deux ans. Puisque les chiens ne parlent pas, il était difficile de mesurer leurs émotions scientifiquement, du moins jusqu’à cette étonnante expérience.
Le chercheur commence donc son expérience avec sa chienne nommée Callie. Il l’a entrainé à entrer dans un scanner pendant plusieurs semaines. L’ergonomie du scanner a été pensée et réalisée pour accueillir des chiens.
À base de méthodes douces, l’expérience s’est voulue respectueuse du chien, sans sédatifs ni contraintes. Le chercheur a même fait signer un document ressemblant à celui donné aux parents lorsque des enfants entrent dans un scanner.En somme, si le chien ne se sentait pas bien parce qu’il présentait des signes d’agitation ou de peur, son maître pouvait à tout moment arrêter l’expérience. Rappelons qu’il n’y a pas eu d’anesthésie, le but étant d’observer un cerveau en total éveil.
Cette formidable découverte scientifique vient appuyer l’expertise de l’observation comportementale des animaux en général puisque cette zone du cerveau est commune à beaucoup d’autres animaux. Elle prouve donc que nos chiens sont bel et bien dotés d’émotions, d’amour, d’attachement ou encore d’une sensibilité similaire à celle d’un enfant. De quoi prouver aux plus sceptiques la véritable place que doivent occuper nos chiens dans la société : des êtres vivants dotés de sensibilité et non des biens matériels comme les considère la loi.