Ce mercredi, le premier ministre Edouard Philippe a confirmé l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes.
Ce projet a été lancé au début des années 60 et l’ouverture du nouvel aéroport était prévue pour 1985, mais 50 ans plus tard, l’aéroport n’est toujours pas fini et ce dossier empoisonne encore la vie politique locale.
Mais ce mercredi, Edouard Philippe, premier ministre a officiellement annoncé l’abandon du projet. Ce dernier a également annoncé que les occupants de la ZAD(zone à défendre) devaient quitter les lieux avant le printemps. Ces derniers sont les opposants au projet d’aéroport qui occupent la zone d’aménagement différé etqui l’ont rebaptisée « zone à défendre ».
La décision du premier ministre a engendré beaucoup de réactions : « Par cette décision, Emmanuel Macron piétine les procédures et décisions de justice, il piétine nos collectivités locales, il piétine le vote des habitants », a déclaré Philippe Grosvalet, président de ce syndicat regroupant l'ensemble des collectivités favorables au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
Du côté de la ZAD, qui refuse toujours de quitter les lieux, une intervention des forces de l’ordre est à prévoir : Six compagnies républicaines de sécurité (CRS), soit 500 policiers, ont déjà pris la route pour l’Ouest de la France ce mardi. Deux compagnies devraient se diriger vers Rennes, alors que quatre autres sont attendues à Nantes, ou les plus gros des affrontements devraient avoir lieu en cas d’évacuation de la ZAD