Au Royaume-Uni des patrons ont décidé de trouver une solutiona ce problème, dont Charles Ducombe qui a affirmé à la BBC que «une simple faute d'orthographe sur le portail d'une entreprise peut faire chuter a moitié les ventes en ligne.»
Même si l'économie britannique est tout entière touchée par ce fléau, c'est le commerce en ligne plus particulièrement qui est dans l'impasse : « on perd, chaque semaine, des millions de livres sterling sur internet à cause de simples fautes d'orthographe.»
Des employés de moins en moins bons en orthographe
Le monde francophone n'a pas été épargné par ce fléau. Valérie Guibout, responsable du marché tertiaire chez Adecco-France a indiqué au journal le Figaro : «"Nos clients ont du mal à trouver des assistants et secrétaires avec un bon niveau d'orthographe.» Ce même article relate également l’expérience de Pascal Brouaye, directeur de l’école centrale d’électronique qui confie que le niveau de certains élèves était même en-dessous de la moyenne raisonnable pour pouvoir exercer le métier d’ingénieur: "La majorité de nos étudiants ont pourtant eu la moyenne au bac français et une mention au bac."
Pour ce qui concerne la Belgique, la mise en garde de Cédrick Fairon, directeur du CENTAL (Centre de Traitement Automatique du Language - UCL) est très claire: "Il faut être prudent mais je pense qu'on pourrait faire un parallèle avec les situations française et britannique, même si le commerce électronique est moins développé en Belgique que dans les pays anglo-saxons.