Une étude publiée récemment dans le British Medical Journal affirme que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) entraineraient un risque accru de crise cardiaque.
Les AINS sont souvent prescrits pour le traitement de différents types de douleurs et d’inflammations.
Les chercheurs se sont particulièrement penchés sur les trois principaux AINS traditionnels qui sont le diclofénac (Voltaren, Arthrotec), l'ibuprofène (Advil, Motrin…) et le naproxène (Aleve…), mais également sur le célécoxib (Celebrex) et le rofécoxib (Vioxx).
Ces derniers ont remarqué que tous les AINS étudiés étaient associés à une augmentation du risque de crise cardiaque. Ils ont noté une augmentation d’environ 20 % à 50 % comparativement à la non-utilisation d’AINS.
Les chercheurs expliquent que le risque est plus élevé pour les doses les plus fortes et au cours du premier mois d’utilisation. Ils notent cependant que ce risque ne semble pas augmenter lorsque la durée du traitement est prolongée.
Bien qu’il s’agisse là d’une étude observationnelle, qui ne prends pas en compte tous les facteurs influençant potentiellement les résultats et qui ne permet donc pas de conclure à une relation de cause à effet, les similitudes des résultats avec ceux d’études plus anciennes la suggèrent.