Une étude publiée dans la revue médicale Proceedings of the Royal Society B vient d’identifier une cause physiologique de la dyslexie. Elle se trouverait dans de petites cellules réceptrices de la lumière dans l'œil.
Cependant, les cellules des personnes dyslexiques seraient symétrique et comme l’explique l’auteur de l’étude Guy Ropars, "cela pourrait être source de confusion pour le cerveau en créant des "images-miroirs. Nos observations nous permettent de penser que nous avons trouvé une cause potentielle de la dyslexie."
Afin de combattre ce trouble, une lampe LED a été utilisée, elle clignote à une vitesse si rapide qu’il est impossible à l’œil nu de le percevoir, mais elle permet d’annuler l’une des image cérébral afin de n’en garder qu’une seule pendant la lecture d’un texte par les dyslexiques. Certains étudiants dyslexiques, étonnés par son effet, l’on appelée « la lampe magique. »
M. Ropars a indiqué que "l'existence des délais entre l'image primaire et l'image miroir dans les hémisphères opposés (de l'ordre de 10 millisecondes) nous a permis de mettre au point une méthode pour effacer l'image miroir qui gêne tant les dyslexiques."
Il a également affirmé qu’ "il existe d'autres possibilités de traitement pour contrecarrer la trop grande symétrie, utilisant la plasticité du cerveau. Elles pourront probablement être adaptées par des médecins."
D’autres recherches sont nécessaires pour appuyer cette première étude, mais si elles s’avèrent positive, un processus thérapeutique pourra être mis en place .