Le « Burn-out » est un véritable problème de santé publique au Japon. Un pays où les décès consécutifs à ce syndrome d'épuisement professionnel se multiplient chez les salariés.
Miwa Sado,une journaliste politique âgée de 31 ans, couvrait l'actualité à Tokyo pour la chaîne de télévision publique japonaise NHK. Cette dernière est décédée en 2013 d'un arrêt cardiaque après avoir enchaîné 159 heures de travail supplémentaires par mois. Ses collègues ont même affirmé que Miwa n’a eu que deux jours de repos le mois précédant sa mort.
La durée hebdomadaire des heures de travail est fixée à 40 heures au Japon, seulement la plupart des japonais ne respectent pas cette moyenne.
En fait, selon le gouvernement de Shinzo Abe, près de 200 salariés seraient décédés d'un surmenage au travail au cours de l'année 2016 des suites d'une crise cardiaque, d'un accident vasculaire cérébral ou d'un suicide.